Backyard de Cordelle
Comme l'an passé, les amicalistes ont participé à la Backyard de Cordelle.
Pour rappel, le principe est assez simple : il faut parcourir une boucle de 6,7 kilomètres sur les chemins de Cordelle. Il y a un départ toutes les heures, il faut donc finir la boucle en moins d'une heure. Le dernier à abandonner a gagné !
La délégation charliendine était cette année plus resserrée que lors de la dernière édition (10 amicalistes en 2023). Nous étions cinq : Gilles, Philippe, Justo, Raphaël et moi même (Gérald), nous avons retrouvé sur place l'ami de Gilles : Cedrik.
Blessée au genou, Maryline a hélas dû déclarer forfait. Même déconvenue pour Pascal, victime d'une mauvaise chute quelques jours avant l'épreuve, lui qui était le plus affûté du groupe.
La course :
15 heures : Le premier départ est donné. Nous pouvons bénéficier du soutien de quelques supporters qui ont eu la gentillesse de venir nous encourager, notamment quelques membres du club : Geneviève bien sûr ! Mais également Pascal, Jean-Charles et Thierry.
Les premiers tours sont un exercice de rôdage dans une ambiance décontractée. Il y a quelques petites bousculades intempestives à gerer dans un peloton de près de 200 personnes (il y a également un format réduit "La Cordelloise" à 5 tours).
19h00 : Début des problèmes : Philippe, le plus robuste de la bande, qui effectue ici son retour à la compétition, est pris de spasmes abdominaux.
20H00 : Ça ne passe pas, Philippe jette l'éponge.
22H00 : Départ du 8ème tour, ça commence à cramper pour Gilles, ce sera son dernier tour, son camarade Cedrik s'est également retiré entretemps.
23H00 : Nous ne sommes plus que trois charlendins dans la nuit Cordelloise.
Minuit : Après 9 tours, Justo et Raphaël mettent le clignotant, ayant sans doutes quelques petits restes de leur baroud estival en Bretagne. Me voilà donc seul pour porter le flambeau de l'Amicale.
3H00 : La pluie commence à tomber de plus en plus généreusement. J'ai mal partout. Ça peut être difficile à comprendre pour les non-sportifs, mais c'est là que je commence à me sentir bien. Nous sommes maintenant entre initiés, habitués des longues distances.
4H00 : Je profite. J'ai bien conscience d'être l'un des plus modestes du lot. C'est plaisant de pouvoir cotoyer de plus près ces athlètes de haut niveau, qui dans les compétitions conventionnelles, se détachent d'entrée de jeu.
J'observe. La foulée "dansante" du leader Mickaël Millet me fascine. Tout comme la future vainqueure féminine, Lydie Verriere, elle semble facile, on dirait qu'elle fait son jogging du dimanche.
5H00 : Je commence à (trop) prendre mes aises, je mène la course sur la première moitié du tour, ça n'est pas très malin...
6H40 : Je suis en perdition dans la nuit Cordelloise, pris d'un soudain coup de fatigue général. Les concurrents qui me dépassent ne manquent pas de m'encourager avec bienveillance, signe d'un bel esprit sportif.
6H59 : Je boucle mon 16ème et dernier tour dans la détresse, avec au compteur 109 kilomètres.
L'année dernière, c'est Philippe qui avait été le plus loin en 15 tours.
Objectif 2025 : Un.e amicaliste en 17 tours pour le lever du soleil sur Cordelle ?!
Résultats :
- Philippe Clément : 5 tours / 34 km - 750 d+
- Gilles Murard : 8 tours / 54 km - 1250 d+
- Justo Martin / Raphaël Dubost : 9 tours / 62 km - 1450 d+
- Gérald Berthier : 16 tours / 109km - 2500 d+
Bravo !
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